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C’est quoi la vie professionnelle ?

S’il y a un sujet auquel on peut difficilement échapper pour le moment, c’est celui de la conciliation de la vie personnelle et professionnelle. Un aperçu rapide de la question afin que vous puissiez vous aussi avoir une opinion sur cette question !

Définition

Concilier votre vie personnelle avec votre vie professionnelle signifie pouvoir équilibrer ces deux vies, que vous soyez un homme ou une femme. Et j’insiste sur ce point (homme et femme), car les avancées ne seront possibles que si chaque sexe en bénéficie. Certes, cette question touche plus fréquemment les femmes, puisqu’une femme qui a des enfants a en fait trois vies dans sa vie personnelle : celle d’une mère et celle d’une épouse et celle d’une épouse. C’est beaucoup !

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Concilier vie personnelle et vie professionnelle, c’est aussi donner une grande importance à chacune de ces vies, à l’époque « M ». Cela signifie que la question de la conciliation sera plus cruciale en fonction des périodes de sa vie : jeune diplômé et célibataire, en couple mais sans enfants, en couple avec enfants jeunes ou vieux, femme ou homme célibataire et avec enfant, couple sans enfants à charge etc…

OK. Il s’agit d’une définition relativement théorique, mais en réalité, qu’est-ce que cela signifie ? Pour faire court :

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Cela signifie que chacun souhaite désormais pouvoir choisir l’intensité de sa vie professionnelle en fonction des impératifs de sa vie personnelle. Et cela permet d’optimiser chacun de ces moments, pour un bien-être personnel accru, mais aussi familial, et finalement pour l’ensemble de la communauté.

Ainsi, le jeune diplômé avec moins de contraintes familiales peut être prêt à travailler plus tard le soir, à moins qu’il ne soit passionné par… la course à pied. Dans ce cas, il peut prendre 2 heures tous les midi pour courir, aller au gymnase et entretenir son forme ; de plus, il ne sera plus efficace qu’après. De même, la jeune mère souhaite pouvoir quitter son emploi à 18h pour aller chercher son enfant à la crèche à 18h30. Et le père célibataire qui s’occupe de ses deux bambins une semaine sur deux appréciera, ces semaines pouvoir arriver à 9 heures du matin au travail et partir à 18 heures également.

Numéros

La question de la conciliation de la vie personnelle et de la vie professionnelle est en phase avec notre époque, où nous aspirons à essayer de donner un sens à sa vie personnelle (famille, engagement social, etc.) et à n’exister que par le travail. Et c’est d’autant plus vrai que vous êtes une femme. Pour mieux comprendre le problème, rien de mieux que des données chiffrées.

Ainsi, toutes les enquêtes montrent que « la famille » est désormais un domaine extrêmement important d’investissement émotionnel et de réalisation de soi.

Que dois-je faire Les chiffres nous le disent ? (quelques exemples parmi tant d’autres, car de nombreuses études et enquêtes ont été nombreuses sur le sujet ces dernières années).

— Selon l’étude épidémiologique Samotrace (2009), 37 % des femmes et 24 % des hommes interrogés ont exprimé un « malaise au travail » lié à l’organisation du temps de travail.

— 63 % des femmes (et 56 % des hommes) se sentent dépassées par ce qu’elles doivent faire à la maison (rappelez-vous : une femme a plusieurs vies personnelles !).

— 63 % des femmes pensent qu’il est plus difficile pour elles que pour les hommes de concilier ces deux vies.

— Parmi les actifs, 39 % des personnes estiment que leur travail rend difficile l’organisation de leur vie familiale (15 % : très difficile et 24 % : un peu).

— Le taux de participation des femmes et des femmes, inférieur à celui des hommes en général, diminue avec le nombre d’enfants : en Dans l’Europe des 25, 64,8 % des femmes âgées de 20 à 49 ans ayant un enfant de moins de 12 ans en 2003 travaillaient, contre 57,8 % avec deux enfants et 41,2 % avec trois enfants. Chez les hommes, ces chiffres s’élevaient à 91,4 %, 92,3 % et 86,1 %, respectivement.

— 57 % des cadres ont du mal à trouver un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, selon un sondage de Cegos.

Leads ?

Comment ce défi peut-il être couronné de succès ? C’est tout l’objectif de cette question du problème de la conciliation de la vie personnelle et professionnelle.

Il y a des solutions législatives déjà mises en œuvre, et des positions réelles prises par les associations. Pourtant, tout ne sera pas régi par de simples lois ou même par la prise de conscience.

Il est donc nécessaire que chacun des acteurs concernés par ce problème agisse, à savoir les entreprises, l’État et, bien sûr, chaque individuel :

— Du côté de l’entreprise : ils sont de plus en plus conscients que ce n’est pas parce qu’un salarié assume sincèrement ses obligations familiales ou associatives (par exemple) qu’il n’investit pas également dans son entreprise. Et des études montrent même que ces derniers sont mieux organisés, plus productifs. En outre, dans un marché du travail tendu, dans un contexte de crise, le bien-être au travail et l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée seront des outils importants pour la motivation et la rétention des employés.

— Côté État : c’est à l’État ou au moins aux institutions de suivre les tendances sociétales de base. Ainsi, en 2013, nous sommes dans une société de bien-être, animée par des approches RSE au sein des entreprises. Ainsi, les lois (énoncer donc) obligent les entreprises à promouvoir l’égalité hommes-femmes au travail, mais aussi à promouvoir le dialogue entre les acteurs de l’entreprise (gouvernance plus participative, négociations sociales). L’État doit également continuer à participer à des actions publiques et privées dans le cadre du domaines de l’éducation, de l’emploi, du logement, des transports, etc.

— Et sur le plan individuel : réussir à concilier ses deux (voire trois ou quatre) vies relève aussi, en partie, de la responsabilité de chacun. Grâce aux TIC, il est plus facile pour un employé de s’organiser dans sa vie personnelle (achats sur le Web, etc.), et pour les entreprises de proposer une organisation du travail plus flexible (télétravail). Il est toujours nécessaire que l’individu prenne en charge ces installations, qu’il soit capable ou désireux de le faire. Toutefois, il serait « plus facile » pour un cadre ou un employé de l’tertiaire de chevaucher le travail et l’extérieur du travail. Avec des risques évidents d’empiétement du monde du travail sur sa vie familiale, que l’individu doit apprendre à gérer (fixer des règles : éteindre son téléphone portable le week-end par exemple), accompagné de son entreprise (empêcher la consultation de ses courriels à distance entre 21h et 7h par exemple).

Pour conclure sur ce sujet (ou du moins pour cet article), il faut savoir que :

— ce problème est très complexe. Sylviane Giampino (auteure de : Les mères qui travaillent sont-elles coupables ? dans Albin Michel) estime qu’ « il ne faut pas parler de conciliation mais plutôt de tentatives d’articulations, qui ne vont pas sans entorse, luxation, etc. »

— ce problème concerne principalement les femmes : depuis longtemps confinées au rôle de femme au foyer, elles ont désormais accès à des responsabilités professionnelles et à des postes qui nécessitent un engagement fort, sur le modèle masculin. La réconciliation, pour eux, sera d’autant plus difficile qu’ils seront confrontés à un manque de structure de garde d’enfants, de supervision des enfants, ainsi qu’à de réelles inégalités dans le monde du travail (notamment en termes de salaires, ce qui les incite trop souvent à quitter le monde du travail pour gérer leur famille).

Sur ce thème, il y aura plus de sport !

cet article), il faut savoir que :

— ce problème est très complexe. Sylviane Giampino (auteure de : Les mères qui travaillent sont-elles coupables ? dans Albin Michel) estime qu’ « il ne faut pas parler de conciliation mais plutôt de tentatives d’articulations, qui ne vont pas sans entorse, luxation, etc. »

— ce problème concerne principalement les femmes : depuis longtemps confinées au rôle de femme au foyer, elles ont désormais accès à des responsabilités professionnelles et à des postes qui nécessitent un engagement fort, sur le modèle masculin. La réconciliation, pour eux, sera d’autant plus difficile qu’ils seront confrontés à un manque de structure de garde d’enfants, de supervision des enfants, ainsi qu’à de réelles inégalités dans le monde du travail (notamment en termes de salaires, ce qui les incite trop souvent à quitter le monde du travail pour gérer leur famille).

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