Les métiers de la santé peinent à recruter en France. Particulièrement depuis la crise sanitaire. Parmi les métiers en recherche constante de nouvelles recrues, il y a celui d’auxiliaire de puériculture.
Mais qu’est-ce que le métier d’auxiliaire de puériculture ? Quel est son rôle, ses missions ? Quelles études suivre pour devenir auxiliaire de puériculture ? Quel salaire espéré et quelles sont les possibilités d’évolution ? Voici ce qu’il faut savoir.
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Plan de l'article
Le rôle de l’auxiliaire de puériculture
Les missions d’une auxiliaire de puériculture sont multiples. Son rôle consiste principalement au maintien de la santé des bébés et des enfants. Ils s’occupent de l’éveil, de leur développement, mais aussi de leur bien-être. En plus, l’auxiliaire de puériculture intervient comme un soutien à la parentalité pour aider les familles.
Le métier d’auxiliaire de puériculture s’exerce dans différentes structures accueillant des enfants et leurs parents. Ses missions varient selon ces structures :
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- Dans un centre hospitalier ou une maternité, l’auxiliaire de puériculture gère les soins courants des nouveaux nés et des enfants en bas âge. Hygiène des bébés, surveillance de la température, de la courbe de poids… Mais ce n’est pas tout, l’auxiliaire de puériculture a aussi pour rôle de soutenir et d’accompagner les jeunes parents dans leur apprentissage des soins à prodiguer à leur bébé.
- Dans un centre de protection maternelle et infantile (PMI), l’auxiliaire de puériculture revêt un rôle d’accompagnant pour les futures mamans et les jeunes mères. Accueil, conseil, aide… L’auxiliaire de puériculture est un soutien durant les rendez-vous et l’apprentissage du rôle de parent.
- Dans une crèche, l’auxiliaire de puériculture prend en charge l’éveil et le développement des jeunes enfants. Alimentation, hygiène, jeux, socialisation, apprentissage de l’autonomie… Son rôle est de proposer des activités adaptées pour aider les enfants à se préparer pour leur entrée à l’école.
Formations pour devenir auxiliaire de puériculture
Pour devenir auxiliaire de puériculture, il faut décrocher le DEAP (diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture).
Ce diplôme s’obtient après une formation d’un an. Durant cette formation, le temps est divisé entre un enseignement théorique et clinique en IFAP (institut de formation d’auxiliaire de puériculture) ainsi que des stages pratiques sur le terrain.
Le DEAP est un diplôme de niveau BAC. Il se prépare dans une soixantaine d’établissements publics en France, l’accès se fait sur dossier. Toutefois, pour les titulaires de certains diplômes dans le domaine, il existe des allègements de formations.
Les compétences indispensables du métier
En plus des compétences acquises durant la formation, le métier d’auxiliaire de puériculture nécessite des qualités personnelles évidentes. Pour commencer, il faut naturellement aimer les enfants et se sentir confortable autour d’eux. Enfin, il faut faire preuve d’une bonne santé physique et mentale pour perdurer dans le métier.
Ensuite, plusieurs qualités sont indispensables. Notamment la patience, la rigueur et la douceur afin d’inspirer confiance et fiabilité aux plus petits ainsi qu’aux parents.
Enfin, dynamisme, attention, sens de l’écoute et bon sens du relationnel sont essentiels. Faire preuve d’initiative et d’imagination sont aussi des qualités importantes.
Salaire et évolutions professionnelles
L’auxiliaire de puériculture touche un salaire d’environ 1700 € lorsqu’il débute sa carrière. Après plusieurs années d’expérience et s’il se dirige vers le secteur privé, la rémunération peut avoisiner les 3000 €.
En devenant auxiliaire de puériculture, on peut imaginer différentes évolutions de carrière. D’abord, en changeant de structure de travail et/ou en passant du secteur public au secteur privé (ou inversement). Ensuite, il est possible d’envisager une évolution vers des postes de référent technique ou encadrement de micro-crèche.
Enfin, avec un DEAP, il est possible de poursuivre différentes formations afin d’évoluer vers d’autres métiers du secteur. Par exemple : accompagnant éducatif et social, aide-soignant ou encore assistant médical.
Mais ce n’est pas tout, après 3 ans d’expérience professionnelle en tant qu’auxiliaire de puériculture dans le secteur hospitalier ou médico-social, il est possible d’intégrer un IFSI (institut de formation en soins infirmiers) après avoir réussi les épreuves de sélection. Cette formation prépare le diplôme d’État d’infirmier ou celui d’éducateur de jeunes enfants.